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Je me sens stressé(e), anxieux(se)

L’anxiété peut être une réaction ponctuelle à des soucis concrets dont on ne sait pas comment ils vont se terminer. Une fois passée cette adversité, l’anxiété régresse : on parle alors d’anxiété réactionnelle. Elle est inhérente à la vie !

L’anxiété est comme un système d’alarme : elle est là pour nous servir à détecter les éventuels dangers, à penser à l’avance aux problèmes pour pouvoir les régler. Pour nous permettre de régler les problèmes aussi calmement que possible. Être trop anxieux lorsqu’on doit résoudre des problèmes n’est pas souhaitable.

L’anxiété peut aussi être durable, être une tendance à l’inquiétude, face aux difficultés réelles qu’on amplifie parfois, mais aussi à l’absence de difficultés (qu’on imagine alors). « Ce beau temps va-t-il tenir ? », « La bonne santé de mes proches va-t-elle durer ? » Ce « terrain anxieux » n’empêche pas de vivre, mais perturbe souvent la qualité de vie.

L’anxiété peut enfin être une véritable maladie, pénible et gênante. On se fait alors du souci pour à peu près tout. Et de manière incontrôlable, on parle d’anxiété généralisé où l’anxiété s’étend à tous les domaines de la vie. La tendance au souci excessif s’accompagne de signes physiques pénibles : les tensions du corps s’ajoutent aux inquiétudes de l’esprit.

    Les idées reçues sur l’anxiété : parfois, on peut penser que se faire du souci, c’est utile, voire nécessaire. Ces convictions ne sont pas toujours vraies à 100% mais la personne anxieuse tend à ne pas les remettre assez en question, et à y croire de manière aveugle. Voici quelques-unes des idées reçues sur l’anxiété :
  • Mon anxiété m’aide à mieux faire face
  • Me faire du souci me prépare au pire au cas où il arriverait
  • Ne pas me réjouir trop vite écarte du mauvais œil
  • Etre anxieux, c’est être lucide
  • La vie est une jungle, l’anxiété est une question de survie

Après un traumatisme ou une exposition prolongée à des situations stressantes, notre détecteur et le seuil de déclenchement de la peur son déréglés. La peur se déclenche de façon excessive et cela peut aller jusqu’à des attaques de panique.

Il s’agit d’une crise d’angoisse brutale, intense avec de nombreux signes physiques,entraînant la conviction que l’on va mourir ou devenir fou. On ne comprend pas ce qui nous arrive et on peut avoir l’impression qu’on souffre d’une maladie physique. Après avoir passé des examens médicaux qui ne donnent rien, les symptômes physiques sont bien réels.

Les souris de l’anxiété rongent le gâteau du bonheur...

STRESS

Qu’est-ce que le stress ? Le stress est la réponse non spécifique de notre organisme à toute demande, il ne peut pas être évité. Le stress nous permet d’être performant en mobilisant nos ressources. Toutefois, lorsqu’il dure dans le temps, il peut nous conduire à l’épuisement.

Courbe du stress : Très peu de stress (inactivité), Stress optimum (Fatigue), Surcharge de stress (Épuisement) et Burn-out (Anxiété / Colère, Rupture)

Ce n’est pas tant la situation qui va définir l’intensité du stress mais comment on l’évalue. Ainsi, le stress perçu est variable d’une personne à l’autre même si elles ont vécu toute les deux le même évènement. Une exposition prolongée au stress épuise notre organisme et est néfaste pour notre santé.

Les stratégies pour faire face au stress sont soient centrées sur le problème, soit sur l’émotion ou encore sur le soutien social. L’optimisme sera également un facteur protecteur.

Le stress est cumulatif, comme une addition. Le risque du stress après la phase d’alarme et d’adaptation, une fois nos ressources épuisées, cela engendre une souffrance personnelle, une perte d’efficacité avec des risques d’effondrement psychologique.

Pour améliorer sa gestion du stress, on apprend à gérer son temps, à diminuer les stresseurs, on lutte contre les « fausses obligations », on peut également assouplir ses pensées et s’affirmer !

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